Vincent Filhol
Avocat of Counsel chez Stephenson Harwood
Auditeur de la Session Annuelle 19
Tout au long de ma vie professionnelle, j’ai eu à cœur de faire connaitre le métier de magistrat en-dehors des murs de la Justice, en participant à des documentaires télévisuels, à des animations de sessions de formation tournées vers l’extérieur, au suivi de formations avec d’autres que des magistrats, également en explicitant les fonctions et contraintes de ce métier auprès d’autres agents publics (notamment ceux du Quai d’Orsay et des fonctionnaires internationaux) et enfin, en échangeant beaucoup avec des acteurs du secteur privé, récemment au sein du Business Legal Forum mais aussi à l’IHEE.
Vincent, que fais-tu ?
Après avoir exercé quatorze ans comme magistrat de l’ordre judiciaire, j’ai récemment débuté une activité d’avocat au sein de la nouvelle équipe « Éthique, Investigations, Défense » du cabinet international Stephenson Harwood, basée à Neuilly-sur-Seine. Cette pratique est principalement axée sur les sujets de compliance, d’investigations internes et de justice négociée dans différentes matières (concurrence, anticorruption, anti-blanchiment, protection des données, RSE notamment) et processus (programmes de conformité et lignes d’alerte).
Alors qui es-tu, avocat ou magistrat ?
En fin de cursus universitaire - j’étais alors en Master 2 Droit des Affaires à Dauphine et à deux doigts de commencer le cursus d’élève avocat -, j’ai été attiré par la magistrature. C’est mon professeur de droit pénal des affaires, procureur de Paris à l’époque, qui m’a incité à passer le concours de l’Ecole Nationale de Magistrature (ENM) : « Avocat, c’est très bien, mais la magistrature a besoin de spécialistes en droit pénal des affaires, cette matière monte beaucoup ».
Dans le Master à Dauphine, j’étais le seul à tenter le concours de la magistrature, cela a suscité l’intérêt de mes camarades qui embrassaient tous la carrière d’avocat. De la même manière, quand j’ai intégré l’ENM, mon profil interpelait les magistrats : cette fois, j’étais quasiment le seul de ma promotion à avoir fait un Master de droit des affaires.
Séduit par la matière et par les valeurs associées au métier de magistrat, j’ai intégré la magistrature, sans bien connaitre alors la richesse de cette profession.
Avec un peu d’expérience, j’ai vu à quel point les choses sont toujours plus nuancées que les clichés habituels ne pourraient le laisser croire. La position d’autorité du magistrat n’empêche ni le dialogue ni l’écoute, bien au contraire. Aujourd’hui, en tant qu’avocat, j’accompagne les acteurs du secteur privé mais aussi public, au service de la prévention contre la corruption. Il n’y a aucune incompatibilité à être avocat tout en conservant un sens très aigu du service public. Dans ma nouvelle profession, mes valeurs et motivations restent inchangées. Lors de ma récente prestation de serment à la cour d’appel de Versailles, le fait qu’un magistrat devienne avocat a été salué par magistrats et avocats, devant mes jeunes confrères : nous avons besoin de ponts entre nos professions. On parle beaucoup d’un meilleur dialogue entre avocats et magistrats. Il faut non seulement des avocats qui deviennent magistrats mais également des magistrats qui deviennent avocats. En lien avec le Barreau des Hauts-de-Seine, nous avons engagé des initiatives destinées à expliciter cette fonction de magistrat qui me tient toujours à cœur.
Revenons plus en détail sur ton parcours : quel poste occupes-tu à ta sortie de l’Ecole Nationale de la Magistrature en 2009 ?
Mon parcours de magistrat est fait d’allers-retours entre juridictions et ministères. Ma première affectation me conduit à la Cour d’appel d’Orléans. La fonction de parquetier m’intéressait à divers égards. D’abord, on travaille en équipe, ce qui me semblait très important. Par ailleurs, au parquet, tu te retrouves immergé au cœur de la cité : notamment au cœur de la délinquance, avec des gardes à vue à gérer, des permanences, le téléphone rouge qui peut sonner le week-end avec des problématiques parfois éprouvantes et stressantes. Au-delà de la réponse à la délinquance, tu fais face, dans un contexte hyper dynamique, à des problématiques de prévention et à une dimension partenariale avec d’autres institutions publiques (maire, commissaire de police, gendarmes). Pour moi, jeune magistrat non issu d’un « milieu » de magistrats, c’était une vraie découverte.
La confrontation avec ces mondes t’a-t-elle bousculé ?
Oui, bien sûr. Mais ce qui m’a préservé, c’est un cadre personnel très favorable, des parents qui ont respecté mes choix, un environnement familial protecteur. Paradoxalement peut-être avais-je envie de me frotter à quelque chose de plus violent, tout en restant en ligne avec des valeurs très fortes que j’avais pu recevoir, par exemple le respect de la personne au-delà de ses actes. Ce qui m’a aussi beaucoup aidé, dès mes premières années à Orléans, c’étaient mes mille et une échappatoires. Le métier est passionnant, il peut te prendre toutes tes journées, tes soirées et tes nuits. Avoir une « vraie » vie à côté, très remplie en amitiés, en engagements et en pratiques sportives, m’a permis de garder l’équilibre qui m’était nécessaire. En outre, je n’avais pas alors d’enfant : peut-être aujourd’hui, ayant trois enfants, ne lirais-je pas de la même manière des procès-verbaux d’auditions de mineurs victimes.
Quelles ont été tes fonctions successives au parquet ?
A Orléans, pendant trois ans, j’ai été substitut placé dans plusieurs parquets de tribunaux du ressort de la Cour d’Appel (Tours, Blois, Montargis et Orléans) et j’avais ainsi l’opportunité de travailler avec plusieurs procureurs. Envoyé pour des missions d’une journée, une semaine, trois mois ou plus, j’étais en quelque sorte un intérimaire au sein de la Cour d’Appel, un poste très formateur et qui m’a permis de rapidement aller requérir aux assises ou dans de gros dossiers au tribunal correctionnel.
De retour à Paris, me voilà affecté à la Chancellerie, au Ministère de la Justice, dans l’une des grandes directions techniques (affaires criminelles et grâces). Ce n’est plus le parquet sur le terrain : tu es au service du Cabinet du Garde des sceaux, comme au soutien des juridictions. En interne, assez rapidement, je suis affecté au bureau économique et financier où je retrouve mes premières amours, le droit pénal financier étudié à Dauphine. L’affaire Cahuzac tombe à ce moment-là. On est fin 2012. Une commande de l’Elysée ne se fait pas attendre : un projet de loi sur le renforcement de lutte contre la délinquance économique et financière doit sortir dans les mois qui viennent. En décembre 2013, est ainsi créé le Parquet National Financier. Etant donné la pression politique, l’environnement est porteur. Y compris à l’international, puisque l’OCDE et d’autres organismes internationaux demandaient déjà un cadre plus robuste. Le monde de l’entreprise en France, lui-même, est alors en demande de réflexions pour renforcer sa crédibilité, ce qui aboutira également à la loi Sapin 2 en 2016.
Je rejoins donc le PNF en septembre 2015, et je saisis cette opportunité formidable d’être dans un tout jeune et nouveau parquet, et de contribuer à une justice qui se renouvelle et se réinvente.
Quel souvenir gardes-tu de ces quatre années au PNF ?
Elles font partie des années les plus passionnantes de ma vie professionnelle jusqu’à aujourd’hui. Nous nous savions attendus au tournant. Très vite, ma procureure m’a emmené avec elle à l’Assemblée Nationale et au Sénat pour expliquer et défendre nos actions, qui ne plaisaient pas à tous. Nous étions en contact direct avec les autorités étrangères qui voyaient d’un très bon œil un parquet français à compétence nationale, et en particulier avec le Department Of Justice américain (DOJ). L’affaire Fillon survient en 2017. Elle m’a fortement marqué. Les pressions de toutes parts étaient très fortes : sous mes fenêtres, les antennes géantes des radios étaient plantées en permanence. Depuis les Panama papers un an avant, ainsi que d’autres grandes affaires, le PNF avait la réputation d’être offensif, n’hésitant pas à ouvrir rapidement des enquêtes.
Qu’est-ce qui permet de tenir, face à une telle pression ?
Le PNF est organisé comme une petite galaxie de binômes, une vraie originalité. Mon binôme est très vite devenu un super allié. Aujourd’hui encore, nous entretenons des liens très forts. Tous les deux, avec la confiance de notre hiérarchie, nous avons construit quelque chose qui a bien résisté dans les turbulences. C’est la force d’un collectif qui fonctionne bien.
En outre, la reconnaissance très rapide au niveau international de ce nouveau parquet nous a confortés. Je voyageais beaucoup et j’ai vite ressenti la réelle adhésion des juridictions et parquets étrangers. Quasiment tous nos dossiers nécessitaient l’entraide internationale et avant même la création du parquet européen, nous appartenions déjà à cette communauté européenne et internationale de procureurs anticorruption. Nous partagions des convictions communes, quelles que soient les méthodes de travail, les orientations et les sensibilités de chacun. Et nous nous sentions ainsi plus forts.
Mais la pression peut aussi venir de rapports institutionnels tendus. En effet, certains magistrats ou avocats adoptaient systématiquement un aspect frontal, une ligne dure dans leurs relations. En ce qui me concerne, et avant même que la loi Sapin 2 ne crée l’espace de négociation que constitue la convention judiciaire d’intérêt public (CJIP), j’ai toujours été partisan (à certaines conditions) d’espaces de dialogue, chacun restant dans son rôle, plutôt que d’oppositions systématiques.
Cette dimension partenariale est-elle bien comprise ?
A vrai dire, dès mon arrivée à l’ENM, et ayant auparavant visionné quelques auditions de la commission parlementaire sur l’affaire dite d’Outreau, je suis remué : est-ce le bon métier à choisir aujourd’hui ? Pourtant, peut-être par provocation, dès mes premiers jours à l’ENM à Bordeaux, j’accepte immédiatement d’être filmé pour un documentaire qui nous est proposé à nous, la seconde promo « post Outreau ». L’état d’esprit, l’objectif pédagogique et les échanges avec les journalistes : le format me séduit. La volonté d’échanges, déjà.
Tout au long de ma vie professionnelle, j’ai eu à cœur de faire connaitre le métier de magistrat en-dehors des murs de la Justice, en participant à des documentaires télévisuels, à des animations de sessions de formation tournées vers l’extérieur, au suivi de formations avec d’autres que des magistrats, également en explicitant les fonctions et contraintes de ce métier auprès d’autres agents publics (notamment ceux du Quai d’Orsay et des fonctionnaires internationaux) et enfin, en échangeant beaucoup avec des acteurs du secteur privé, récemment au sein du Business Legal Forum mais aussi à l’IHEE.
As-tu fait des rencontres marquantes pendant ces années très denses au PNF ?
Bien sûr, j’ai fait de nombreuses belles rencontres, je n’en citerai ici qu’une parmi d’autres.
Avec mon binôme, nous étions partis à Madagascar dans le cadre d’une entraide pénale sur une affaire de blanchiment de corruption. Madagascar : un des pays les plus corrompus et les plus pauvres au monde alors qu’il détient des ressources très importantes. La lutte anti-corruption revêt un caractère vital : il s’agit d’éviter au pays de se faire siphonner toutes ses ressources au détriment de sa population. Dès le trajet de l’aéroport à l’ambassade, j’étais très choqué par la misère de la rue.
Le jour-même, à Antananarivo, nous avons rencontré une unité anti-corruption. Une unité démunie à nos yeux, dépendante d’une hiérarchie, voire d’une magistrature elles-mêmes corrompues, mais des personnes extrêmement courageuses. J’ai vraiment été marqué par l’une d’entre elles, à la fois lucide sur le système malgache, mais aussi animée par l’enjeu de sa mission, de l’ordre de la vocation. Une rencontre très forte, dans un cadre professionnel, à l’autre bout du monde !
Qu’est-ce qui te conduit après le PNF au Quai d’Orsay ?
La dimension internationale au PNF m’avait passionné. Ainsi, fin 2019, à mon arrivée à la direction des affaires juridiques du Quai d’Orsay, c’est pour moi l’opportunité d’aller dans un autre Ministère et de contribuer à la diplomatie judiciaire et juridique, tout en restant dans cette communauté internationale anti-corruption. Chef de la délégation française auprès du Groupe d’États contre la corruption du Conseil de l’Europe (GRECO), je suis également les travaux anti-corruption des autres enceintes internationales (ONUDC, OCDE) et de l’Union européenne. Mais je suis aussi conseiller juridique pour les diplomates français. La posture n’est plus du tout celle du magistrat, elle s’assimile davantage à celle d’un conseil, ou d’un avocat. Mon rôle consiste alors à convaincre, négocier, afin d’améliorer nos évaluations par les instances internationales. Il faut se rappeler qu’après le rapport très négatif de l’OCDE de 2012, ce sont aussi des entreprises qui sont venues frapper à la porte du Ministère de la Justice. L’attractivité de la France, les entreprises françaises y ont tout intérêt, et cela fonctionne avec une team secteur privé secteur public, à l’encontre du cliché « public contre privé ». Toujours à la croisée des dimensions juridique, politique, diplomatique et de coopération internationale, nous avons mis en place un mécanisme innovant de restitution des biens mal acquis, au bénéfice des pays où est commise la corruption.
Il m’a été de plus confié une mission influence par le droit. Dans le contexte post Brexit, il s’agit de mener, en lien avec tous les professionnels du droit, et de la diplomatie - nous appelions cela « l’équipe France » – la réflexion suivante : comment le droit français peut-il davantage attirer les investissements étrangers au service de notre économie ? En outre, grâce à un bon modèle, certes perfectible, le droit et la justice française sont vecteurs de valeurs qui peuvent être encore mieux portées à l’étranger. Nous avons donc construit une stratégie d’influence par le droit, qui a fait l’objet d’une publication en mars 2023, et mis en place des groupes de travail public-privé que j’ai contribué à animer pour certains.
Qu’est-ce qui a déclenché ton passage dans le privé ?
Après toutes ces années, c’était le moment ou jamais de revenir à mon projet initial d’être avocat. La conjoncture réglementaire y est favorable aussi. La prévention de la corruption et du blanchiment présente des similarités avec la RSE, de l’ordre de l’intérêt général. Plutôt que d’appliquer des normes contrainte et forcée, l’entreprise peut décider de prendre sa part à l’édifice de lutte contre les fraudes, en cohérence avec son engagement éthique, ce qui lui sera profitable à son business. L’intérêt général s’invite dans les entités privées. Pour moi, c’est une formidable occasion de porter aussi des messages, de par mes fonctions précédentes, et modestement, d’accompagner des acteurs grâce à cette nouvelle profession.
Comment es-tu sollicité en tant qu’avocat spécialisé dans l’éthique et la conformité ?
Nous venons de créer une petite équipe au sein du cabinet, sur un modèle multidisciplinaire, afin de proposer un regard différent, transversal, sur l’éthique des affaires et la conformité. Nous conseillons les départements juridiques et compliance des grandes et moyennes entreprises, par exemple pour la construction ou le renouvellement de leurs programmes de prévention anti-trust et anti-corruption, mais aussi des entités de taille plus réduite. Les sociétés que nous rencontrons décident souvent, au-delà des obligations applicables, d’améliorer leurs démarches éthiques, parce que cela fait partie de leurs valeurs. Nous avons aussi vocation à accompagner des acteurs publics. Cela me tient à cœur, il y a un vrai besoin en la matière.
Quel impact la session IHEE a-t-elle eu sur toi ?
J’ai entendu parler de la session annuelle de l’IHEE par deux amis magistrats, eux aussi spécialisés en lutte contre la délinquance économique et financière, qui avaient suivi chacun une session annuelle et qui en avaient été très heureux. J’ai donc postulé sans hésiter, et j’ai suivi la formation 2018-2019.
Les impacts de cette session sur ma vie professionnelle ont été complémentaires, à différents niveaux : ouverture sur d’autres professions que la mienne, et opportunité unique d’échanger avec des acteurs de ces professions ; prise de conscience renouvelée de l’intérêt qui est porté par le secteur privé sur la magistrature, et par conséquent, intérêt de cette session pour parler du métier complexe de magistrat ; étude d’une problématique transversale et actuelle du monde économique, sous plusieurs angles ; formidable opportunité de moments de « off », de création de liens forts entre auditeurs.
As-tu une anecdote à nous raconter sur cette session ?
Lors de notre session, nous avons fait un voyage d’étude au Japon et en Corée du Sud, en mars 2019. J’ai été très frappé par les multiples paradoxes que connaissent ces deux pays, symboles de haute technologie et de modernité, mais également touchés par la problématique du vieillissement de la population. L’un des temps forts de notre session a été la visite d’une maison de retraite à Tokyo, presque entièrement robotisée. L’après-midi, toutes les personnes âgées étaient assises autour d’un robot qui assurait l’animation. On pourra arguer que le robot a une fonction de stimulation intellectuelle, que le rapport au robot dans la culture japonaise n’a rien à voir avec le nôtre ou qu’il faut bien trouver des solutions pour accompagner une population vieillissante. Mais l’expérience a été éprouvante : face à ce qui nous était présenté comme un modèle de réussite totale, nous avons ressenti par contraste quelque chose de l’ordre de la gêne. Nous touchions la frontière entre la modernité et l’éthique, et la problématique universelle de la dignité des personnes à travers les soins. Nous sommes tous sortis sonnés, émus, ébranlés. De nombreux échanges entre nous ont suivi. Expérience très marquante, donc.
Un exemple d’engagement personnel ?
Je suis, depuis bientôt dix ans, président de l’association « Les Mains de la Paix ». Le cœur de cette association est de soutenir et de développer une exposition en partenariat avec l’UNESCO qui a pour dessein de rassembler des portraits d’hommes et de femmes, de toutes nationalités, engagés dans des initiatives de paix. Le projet est vivant à plusieurs titres : la galerie de portraits est progressivement complétée de nouvelles photographies, tandis que l’exposition voyage en France et à travers le monde, principalement dans des lieux accessibles au public. Elle sera d’ailleurs présentée pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, notamment sur les grilles de l’église de la Madeleine.
Ce projet me tient à cœur car il porte un message très fort à travers l’art, et par des témoignages vivants d’acteurs de la paix : dans un monde totalement bousculé, des personnes, anonymes ou parfois connues, apportent leur pierre à l’édifice. Leurs photographies ne sont pas figées ; elles nous encouragent, par ces mains de labeur, à mener, nous aussi, des actions à notre niveau. C’est aussi une formidable aventure humaine, portée par l’auteur des photographies, Séverine Desmarest, qui est l'une de mes cousines. Un projet familial et sociétal, donc !
Quel intérêt trouves-tu à être adhérent de IHEE Connect ?
J’y trouve plusieurs intérêts convergents : maintenir le lien avec l’Institut de l’Entreprise et l’IHEE ; étendre son réseau professionnel et partager sans cesse ses expériences avec d’autres ; trouver de nouvelles occasions de réfléchir sur les thèmes déjà abordés en session, ou de nouveaux sujets émergeants ; enrichir mon projet professionnel et bénéficier de témoignages passionnants d’acteurs du monde économique, en confrontant les regards.
Interview réalisée par Emmanuelle Berrebi, Senior Advisor in Innovation & Change chez BNP Paribas, Président de l'association Séphora Berrebi, Auditrice de la Session Annuelle 13 et Présidente de la commission Solidarité d'IHEE Connect.